Comment se passe l’archivage sur Phoni.es?

Vous nous avez envoyé des fichiers à mettre en partage ?
On vous explique comment ça se passe ensuite.

Scriptorium

Notre équipe de moines copistes en action (Photo non contractuelle)

Une fois que nous avons bien reçu vos fichiers, la première étape sera de les publier sur Internet Archive, une association d’archivistes, de libraires et d’universitaires qui oeuvre depuis 1996 à sauvegarder internet (!).

La vision à l’origine d’Internet Archive est un peu folle, et par chance leur équipe l’est tout autant.
Voici quelques chiffres pour vous en convaincre.

Les archives contiennent à ce jour :

Reconnue d’utilité publique et bien financée, cette structure fourni en plus un espace gratuit et illimité à de nombreux projets, dont Phoni.es, ainsi qu’ une infrastructure solide et des services bien pratiques pour les archivistes :

Pour les fichiers audio par exemple, le simple fait de les mettre en ligne sur Internet Archive déclenche une série d’actions qui améliore grandement leur utilisation:
les fichiers volumineux sont automatiquement convertis en MP3 pour que tout le monde puisse les lire, optimisant au passage leur taille pour préserver les ressources. Puis, toujours automatiquement, ces fichiers sont dupliqués en deux endroits du globe pour leur assurer pérennité.

À ce stade, Internet Archive génère une page, hélas disponible en anglais seulement, avec un lecteur audio et plein de bruit autour.
C’est pas très ergonomique ni vraiment joli, et Internet Archive ne permet pas de:

  • mettre en lien les chants entre eux, selon la langue, le thème, les interprètes etc
  • rassembler les enregistrements, les paroles et leur traduction sur une même page
  • rechercher parmis plusieurs dossiers d’enregistrements

C’est ici que Phoni.es intervient : on ajoute simplement l’adresse de l’archive dans un fichier, on fait un rapide tour de passe-passe (qu’on peut vous apprendre) et déjà les enregistrements sont indexés dans le nuage et les fichiers PDF sont ajoutés à la bibliothèque.

Puis, si le temps nous le permet, on rempli une petite fiche (c’est aussi simple que d’écrire un mail, on documentera cette étape aussi si ça vous intéresse) dans laquelle on précise quelques informations (la langue, le thème, etc) et on obtient alors une page dédiée pour ce chant.

Notre travail s’arrête là : cette page est alors automatiquement ajouté à la taxonomie de notre choix : les chants peuvent déjà être organisés par thème, langue, interprète et c’est extensible à l’infini.
(D’ailleurs si vous avez une opinion sur le sujet vous pouvez nous en faire part.)

Pour finir, la page nouvellement créée sera automatiquement envoyée aux moteurs de recherche et si dieu veut, cette page servira à d’autres chanteur·euses à la recherche d’enregistrements.